L’aménagement de friches n'est pas un axe de développement majeur des promoteurs car les projets sont souvent longs et donc coûteux.
Chez Obazyne, c'est une question de posture. Le lien de proximité, l’excellente connaissance que nous avons des besoins des enseignes avec lesquelles nous travaillons nous mettent dans une posture de “veille” et de recherche permanente. Nous connaissons leurs stratégies de développement et lorsque nous repérons un lieu possible, notre réflexe est de nous dire “Si j’étais telle enseigne, est ce que je serais bien ici ?”. En résumé, nous nous mettons systématiquement d’abord du côté des enseignes.
Aujourd’hui, les enseignes ont abandonné les grands centres commerciaux, les galeries marchandes, elles se sont libérées des “géants” du commerce et ont acquis leur indépendance. Certaines enseignes peuvent s’implanter seules ou avec quelques autres sur des zones plus petites ou des Retail Park.
Les coûts fonciers et la future loi climat tendent à freiner l’artificialisation. Les terrains plus petits, qui ont déjà été occupés et sont en friches, sont donc autant d’opportunités d’aménagement.
Ces aménagements ne sont pas toujours simples et cela requiert une certaine agilité.
A Brest par exemple, où nous sommes en train de réaliser la restructuration d’un bâtiment qui était une concession automobile en un pôle de restauration, nous avons choisi de conserver le bâti puisque cela était techniquement possible. Mais faire avec l’existant est plus complexe que partir d’une feuille blanche. On ne dispose pas toujours des documents techniques liés aux bâtiments qui ont disparus où n’ont jamais existés. On peut donc avoir des surprises au cours des travaux. Les enseignes peuvent aussi avoir des exigences, en termes de surface et d’aménagement, difficilement compatibles avec l’existant… il faut jongler en permanence. Sans compter les réglementations qui ont évolué et peuvent nécessiter des aménagements non prévus sur le bâtiment initial.
La revalorisation de friches reste donc une action complexe et coûteuse. Cela suppose de faire des diagnostics, de déconstruire, de dépolluer, de désimperméabiliser puis de reconstruire.
Cependant, c’est aujourd’hui, avec l’objectif « zéro artificialisation nette » imposé par la future loi climat et la limitation de l’étalement urbain qui supposent de revoir a minima nos règles d’urbanisme, un enjeu des années à venir pour les collectivités. La réhabilitation des friches est un levier dont elles doivent se saisir.
Sans compter qu’un terrain ou un bâtiment à l’abandon n’est jamais positif en termes d’image pour une commune !
A chaque fois que c’est possible, au-delà de l’aspect purement commercial, la démarche d'Obazyne sur ce type de projet, est de conserver l’histoire du site, du territoire; de tenter de « recycler » l’existant, de l’intégrer esthétiquement dans notre projet de promotion. C’est ce que nous avons fait à Auterive en transformant une cuve de béton abandonnée, trace du passé industriel du site, en œuvre d’art grâce à un artiste plasticien local.
C’est aussi ça être proche des territoires et faire de la promotion immobilière autrement !